L’immobilier en Suisse est connu pour être l’un des marchés les plus chers au monde. Les prix de l’immobilier résidentiel à augmenté de manière significative ces dernières années, en partie en raison de l’inflation. L’autre raison de cette hausse à été les taux d’intérêts négatifs sur le franc suisse, poussant les épargants à investir plutot que de laisser du cash en compte.
L’inflation est la hausse générale des prix des biens et des services dans une économie. Elle peut être causée par une augmentation de la demande, une augmentation des coûts de production ou une hausse des taux d’intérêt. En Suisse, l’inflation a été principalement causée par une forte demande pour des logements de qualité dans les grandes villes, comme Zurich et Genève.
La Suisse est également un lieu de choix pour les investisseurs étrangers, qui cherchent à mettre leur argent à l’abri de l’inflation dans des investissements immobiliers sûrs et rentables. De plus, le franc suisse a toujours été une valeur refuge. Cela a entraîné une augmentation de la demande pour les propriétés immobilières, ce qui a à son tour conduit à une augmentation des prix.
Les prix de l’immobilier suisse ont continué à augmenter malgré la pandémie de COVID-19 en 2020 et 2021. Les taux d’intérêt bas et les mesures de soutien financières prises par les autorités ont soutenu l’activité immobilière et ont contribué à maintenir les prix élevés.
Il est important de noter que les prix de l’immobilier varient considérablement d’une région à l’autre. Les prix sont généralement les plus élevés dans les grandes villes et les régions les plus attractives, comme les villes denses. Les prix sont généralement plus bas dans les régions rurales et les villes moins peuplées.
Voici quelques chiffres:
Selon l’indice des prix de l’immobilier de la Banque Nationale Suisse (BNS), les prix des logements ont augmenté de manière significative au cours des 10 dernières années. En 2011, l’indice des prix de l’immobilier était d’environ 150, tandis qu’en 2020, il était d’environ 220. Cela représente une augmentation d’environ 47% en 9 ans.
Office fédéral de la statistique (OFS): les prix des logements ont augmenté de manière particulièrement prononcée dans les grandes villes suisses, comme Zurich, Genève et Lausanne. Les prix ont également augmenté dans les régions touristiques et les régions proches des frontières, comme les Alpes suisses.
Selon le rapport “Swiss Real Estate Market” de Credit Suisse, les prix des logements ont augmenté de manière particulièrement rapide entre 2016 et 2018, avec une hausse de plus de 20% sur cette période. Les prix ont ensuite augmenté de manière plus modérée jusqu’en 2020.
UBS: selon les données des prix de l’immobilier, les prix des logements ont augmenté de 3,5% en 2020 par rapport à 2019, malgré la pandémie de COVID-19. L’indice UBS prévoit une hausse des prix de l’immobilier de 2,5% en 2021.
- Nos chiffres montrent un pic du volume des transactions en été 2022, suivi par une légère baisse.
Impact du COVID-19 sur Genève
D’après les chiffres publiés par Colliers International, le marché de l’immobilier commercial à Genève a été plus résistant que prévu. Malgré les conséquences économiques de la pandémie. Les taux d’occupation des locaux commerciaux ont été maintenus à des niveaux élevés, malgré une baisse de la demande pour certains types de locaux (comme les commerces et restaurants).
Selon la même étude, les loyers commerciaux ont été peu affectés par la pandémie, malgré une baisse de la demande pour certains types de locaux. Les loyers des locaux commerciaux les plus prisés ont même augmenté entre 2019 et 2020.
Quant à CBRE, le marché de l’immobilier de bureaux à Genève a été affecté par la pandémie, avec une baisse de la demande pour les locaux de bureaux. Les taux d’occupation ont baissé et les loyers ont diminué. Cependant, les experts estiment que le marché de l’immobilier de bureaux à Genève devrait se remettre rapidement une fois que la pandémie sera sous contrôle.
Savills soutient que le marché hôtelier à Genève a été l’un des plus affectés par la pandémie, sans surprise. Avec une baisse importante de la demande pour les chambres d’hôtel, les taux d’occupation ont baissé et les loyers ont diminué. Les experts estiment que le marché hôtelier à Genève ne devrait pas se remettre avant plusieurs années.
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